L’INTERNATIONALE
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Au citoyen Lefrançais, membre de la Commune.
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- C’est la lutte finale :
- Groupons-nous, et demain,
- L’Internationale
- Sera le genre humain
Debout ! les damnés de la terre !
Debout ! les forçats de la faim !
La raison tonne en son cratère :
C’est l’éruption de la fin.
Du passé faisons table rase,
Foule esclave, debout ! debout !
Le monde va changer de base :
Nous ne sommes rien, soyons tout !
Il n’est pas de sauveurs suprêmes :
Ni Dieu, ni César, ni tribun,
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes !
Décrétons le salut commun !
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l’esprit du cachot,
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer quand il est chaud !
L’État comprime et la loi triche ;
L’Impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s’impose au riche ;
Le droit du pauvre est un mot creux.
C’est assez languir en tutelle,
L’Égalité veut d’autres lois ;
« Pas de droits sans devoirs, dit-elle
« Égaux, pas de devoirs sans droits ! »
Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la bande
Ce qu’il a créé s’est fondu
En décrétant qu’on le lui rende
Le peuple ne veut que son dû.
Les Rois nous soûlaient de fumées,
Paix entre nous, guerre aux tyrans !
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l’air, et rompons les rangs !
S’ils s’obstinent, ces cannibales,
À faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.
Pour tirer l’esprit du cachot,
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer quand il est chaud !
L’État comprime et la loi triche ;
L’Impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s’impose au riche ;
Le droit du pauvre est un mot creux.
C’est assez languir en tutelle,
L’Égalité veut d’autres lois ;
« Pas de droits sans devoirs, dit-elle
« Égaux, pas de devoirs sans droits ! »
Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la bande
Ce qu’il a créé s’est fondu
En décrétant qu’on le lui rende
Le peuple ne veut que son dû.
Les Rois nous soûlaient de fumées,
Paix entre nous, guerre aux tyrans !
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l’air, et rompons les rangs !
S’ils s’obstinent, ces cannibales,
À faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.
Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs ;
La terre n’appartient qu’aux hommes,
L’oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent !
Mais, si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins, disparaissent,
Le soleil brillera toujours !
-
- C’est la lutte finale :
- Groupons-nous, et demain,
- L’Internationale
- Sera le genre humain
Paris, juin 1871.
¡Arriba, parias de la Tierra!
¡En pie, famélica legión!
Atruena la razón en marcha:
es el fin de la opresión.
Del pasado hay que hacer añicos.
¡Legión esclava en pie a vencer!
El mundo va a cambiar de base.
Los nada de hoy todo han de ser.
Agrupémonos todos,
en la lucha final.
El género humano
es la internacional. (Bis)
Ni en dioses, reyes ni tribunos,
está el supremo salvador.
Nosotros mismos realicemos
el esfuerzo redentor.
Para hacer que el tirano caiga
y el mundo siervo liberar,
soplemos la potente fragua
que el hombre libre ha de forjar.
Agrupémonos todos,
en la lucha final.
El género humano
es la internacional. (Bis)
La ley nos burla y el Estado
oprime y sangra al productor;
nos da derechos irrisorios,
no hay deberes del señor.
Basta ya de tutela odiosa,
que la igualdad ley ha de ser:
"No más deberes sin derechos,
ningún derecho sin deber".
Agrupémonos todos,
en la lucha final.
El género humano
es la Internacional.
Arriba los pobres del mundo
en pie los esclavos sin pan
alcémonos todos al grito
¡Viva la Internacional!
en pie los esclavos sin pan
alcémonos todos al grito
¡Viva la Internacional!
Removamos todas las trabas
Que oprimen al proletario
Cambiemos al mundo de base
Hundiendo al imperio burgués.
Que oprimen al proletario
Cambiemos al mundo de base
Hundiendo al imperio burgués.
Agrupémonos todos
en la lucha final
y se alzan los pueblos
por la Internacional.
en la lucha final
y se alzan los pueblos
por la Internacional.
Agrupémonos todos
en la lucha final
y se alzan los pueblos con valor
por la Internacional.
en la lucha final
y se alzan los pueblos con valor
por la Internacional.
El día que el triunfo alcancemos
ni esclavos ni dueños habrá
los odios que al mundo envenenan
al mundo se extinguirán
ni esclavos ni dueños habrá
los odios que al mundo envenenan
al mundo se extinguirán
El hombre del hombre es hermano
derechos iguales tendrán
la tierra será el paraíso
patria de la humanidad.
derechos iguales tendrán
la tierra será el paraíso
patria de la humanidad.
Agrupémonos todos
en la lucha final
y se alzan los pueblos
por la Internacional.
en la lucha final
y se alzan los pueblos
por la Internacional.
Agrupémonos todos
en la lucha final
y se alzan los pueblos con valor
por la Internacional.
en la lucha final
y se alzan los pueblos con valor
por la Internacional.
si tantos levantaran la cabeza... sin ir más lejos nosotras que nos recorre un escalofrío cuando vemos como se ha deteriorado. Pero bueno ¡arriba!
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